Le président de Mclaren, Zak Brown, a expliqué que son équipe ne visait pas un programme complet en IndyCar malgré l’échec de l’Indy 500, où Fernando Alonso n’a pas été qualifié. Il admet qu’il faudrait davantage de préparation mais ne veut pas mettre le programme F1 en péril.
"Je pense qu’il est très peu probable que nous soyons à temps plein en IndyCar l’an prochain" a déclaré Brown. "Aussi enthousiaste que je sois au sujet de l’IndyCar, vu où nous sommes en F1 et ce que nous avons vécu à Indianapolis, j’aimerais que l’on revienne à Indy en faisant ce qu’il faut plutôt que de nous jeter à corps perdu."
Il admet que McLaren manquait de préparation cette année et que participer à des courses avant l’Indy 500 pourrait être une idée : "Est-ce que l’on pourrait faire des courses de préparation avant Indianapolis ? C’est quelque chose dont nous avons déjà parlé. Ce sera englobé dans la réflexion."
Il prend l’exemple des arrêts aux stands pour montrer que Mclaren n’était pas prête sur le plan opérationnel : "Si nous avions été qualifiés, nous avions raté les essais d’arrêts aux stands. Nous les avons répétés à l’usine, mais nous avons manqué la journée d’entraînement donc si nous avions été qualifiés, nous serions arrivés à froid."
"Nous avons discuté du fait qu’il aurait fallu faire la course routière. Même si ça ne nous avait rien appris sur les réglages de la voiture, ça aurait été un entraînement. Ce ne sera pas cette année mais si on revient à Indy, faire une ou deux courses avant semble une bonne préparation."
Alonso ne sait pas encore s’il retentera la grande classique avec McLaren pour enfin obtenir la Triple Couronne, alors qu’une autre équipe pourrait aussi être intéressée pour engager l’Espagnol.
Brown attend de savoir ce que fera son pilote et assure que si McLaren doit continuer sans lui, il n’a pas encore de contact pour un remplaçant : "Non, car je ne veux pas tromper qui que ce soit. Si nous ne venons pas à temps plein et que j’ai des discussions avec des pilotes, je vais mal les orienter."
"Je ne veux pas donner de faux espoirs à des pilotes. Nous étions proches d’un programme à temps plein cette année donc j’ai eu quelques conversations. Mais sachant que c’est hautement improbable, je ne veux pas commencer à faire n’importe quoi avec des pilotes."