Chargement ...

‘Mentalement, c’est difficile’ : Pourchaire toujours marqué par son accident de Djeddah

Alors que la F2 revient à Djeddah ce week-end

Chargement ...

Théo Pourchaire n’a pas connu un bon envol lors de la course principale de F2 le week-end dernier à Bahreïn : parti 2e, il était 4e à la fin du premier tour.

En réalité, a expliqué le pilote ART (qui a tout de même brillamment gagné la course principale), ce sont là toujours les répercussions mentales du lourd crash au départ du meeting de Djeddah, l’an dernier. L’Azuréen avait calé sur la grille (il partait 3e) et avait été percuté de l’arrière par Enzo Fittipaldi.

Le choc de 72G avait causé une fracture du talon au Brésilien, tandis que Théo, indemne physiquement, était plus touché qu’il n’y paraît mentalement.

C’est ce que le pilote de l’académie Sauber a confirmé dans la lignée du meeting de Bahreïn : les départs lui font monter quelque appréhension.

« J’ai eu un peu de mal. Depuis ce qui s’est passé à Djeddah l’année dernière, je ne suis pas super, super confiant à chaque départ. Je dois travailler un peu là-dessus. »

« Ce n’est pas facile, j’ai encore des images dans ma tête de ce qui s’est passé. Et c’est difficile. Mentalement, c’est difficile. Mais je vais travailler là-dessus. »

« Mon départ n’était pas très mauvais, j’étais 4e après le premier tour, ce qui était bien. Mais la prochaine fois, j’essaierai d’améliorer ça et de faire de meilleurs départs, de meilleurs premiers tours et je sais que je peux le faire. »

Théo Pourchaire ne souffre cependant pas d’un fort blocage mental : mais le souvenir de Djeddah lui trotte dans la tête. Or justement la F2 se rend, comme la F1, à Djeddah ce weekend.

« C’est arrivé et je connais ce sentiment maintenant. Et oui, j’essaierais de ne pas le revivre. »

« Je n’ai pas de problèmes mentaux ou de choses comme ça, mais ce n’est pas facile. Ce n’est pas facile de ne pas penser à ça. Mais ça va. »

Une saison bien lancée

Quoi qu’il en soit, la saison de Théo Pourchaire est bien lancée : très malheureux durant la course sprint (victime d’une défaillance technique), le pilote prétendant au baquet de Guanyu Zhou, a réalisé plusieurs dépassements sur la piste ou par arrêt aux stands interposés, notamment sur Vips ou Doohan, pour s’imposer. Et a eu une frayeur avec, comme en F1, une voiture de sécurité tardive.

« Oui, celle-ci n’a pas été facile avec la voiture de sécurité à la fin. J’ai eu beaucoup de stress, c’était une course d’un tour jusqu’au drapeau à damier donc ce n’était pas facile. La stratégie de l’équipe était très bonne, les arrêts au stand aussi, et ça m’a beaucoup aidé parce que Juri [Vips] était un peu plus rapide que nous sur les deux gommes. »

« C’était un peu de chance de gagner, mais nous avons aussi fait du bon travail, donc oui, je suis vraiment heureux, un grand merci à l’équipe, à l’académie Sauber et à ma famille aussi. »

Chargement ...

«Pagenaud : ’Une bonne base de travail’ pour l’Indy 500

Valises de diagnostic automobile : l’indispensable des garagistes»

Info Motorsport


>Officiel : La liste des 186 pilotes engagés aux 24 Heures du Mans 2024

>Duel de titans, hydraulique contre mécanique

>6 Heures d’Imola : Toyota remporte une course spectaculaire devant Porsche

>6 Heures d’Imola : Ferrari va-t-elle répondre à Porsche à domicile ?

>Diversité des silent bloc de barre stabilisatrice et leur importance pour améliorer la stabilité transversale de la voiture

+ d'infos Motorsport