La qualification avait vu la première pole d’Alex Palou en IndyCar, tandis que Scott Dixon s’était qualifié en deuxième ligne. La séance qualificative avait surtout été marquée par la débâcle Penske, aucun pilote de l’équipe n’ayant atteint le Fast 12.
Le départ a été très agité à cause de la piste. Palou et Dixon ont réussi à prendre le meilleur, le Néo-Zélandais dépassant Rossi. Derrière, ça a été le chaos total avec plusieurs accrochages.
Dixon et Palou ont coupé la chicane, tandis que Felix Rosenqvist les a évités de peu et n’a même pas tenté de prendre les premiers virages. Derrière, Romain Grosjean a freiné très tard et a percuté
Romain Grosjean, Helio Castroneves et James Hinchcliffe ont été contraints à l’abandon à la suite du départ. Will Power a été longuement immobilisé car son équipe essayait de réparer sa monoplace.
Callum Ilott, qui faisait ses débuts en IndyCar, est passé au travers du pire dans ce premier virage, et le débutant pointait aux portes du top 10. Palou, Dixon et Rosenqvist, ainsi que tous les pilotes ayant coupé la chicane au premier virage, ont été rétrogradés en fond de peloton.
Pato O’Ward était en tête devant Graham Rahal et Ed Jones. Marcus Ericsson et Sébastien Bourdais suivaient, tandis que Simon Pagenaud était revenu au huitième rang après ce départ agité.
Grosjean a pu reprendre la piste avec 15 tours de retard. La suite de la course a été marquée par de nombreux décalages stratégiques.
Il a fallu attendre peu avant la mi-course pour que l’abandon de Dalton Kellett sur panne mécanique vienne déclencher une neutralisation. De nombreux pilotes se sont arrêtés à cette occasion.
Rahal a repris les commandes de la course devant Jones et Jack Harvey, tandis que Palou était remonté quatrième. Il devançait Josef Newgarden et Dixon. Ilott était lui aussi à l’arrêt, dans sa monoplace de la nouvelle équipe Juncos Hollinger Racing.
Rahal a ensuite mené la séquence suivante de la course, avec plusieurs dizaines de tours durant lesquels il a conservé une avance nette sur Jones et Harvey.
Les trois leaders se sont ensuite arrêtés, laissant Dixon et Palou en tête. Les deux pilotes Ganassi ont à leur tour respecté leur arrêt au stand, et sont ressortis septième et neuvième, laissant McLaughlin et Pagenaud en tête devant O’Ward.
Palou a vite repris les commandes grâce au décalage de stratégie, devant Rossi et Dixon, à 25 tours du but. C’est le moment où Simon Pagenaud s’est encore accroché avec un équipier, cette fois Power. Bien qu’il était un peu plus responsable cette fois, c’est le quatrième accrochage avec un autre pilote Penske en autant de courses.
La voiture de sécurité était déployée. La relance de la course qui a suivi n’a pas duré longtemps, Oliver Askew ayant été accroché par Bourdais. Celui qui disputait sa première course pour Rahal Letterman Lanigan subissait déjà son deuxième accrochage du jour après le départ.
La neutralisation qui suivait n’a pas duré longtemps non plus, mais cela permettait à Palou, Rossi et Dixon de conserver du carburant. A 15 tours de l’arrivée sur les 110 que comptait cette course, Palou devançait Rossi de 1"3, et Dixon de 2"3. Harvey était quatrième devant Newgarden, Rosenqvist, Ericsson, Colton Herta, McLaughlin et Rahal.
Palou a été intouchable durant le dernier relais et s’est finalement imposé devant Rossi et Dixon. Une course très positive pour l’équipe Ganassi, dont le pilote espagnol reprend la tête du championnat.
Harvey et Newgarden suivent devant Rosenqvist, Ericsson, Herta, McLaughlin et Rahal, qui sera certainement déçu de ne terminer que dixième. O’Ward termine finalement 14e, ce qui lui vaut de céder les rênes du championnat.
Premier Français au classement, Bourdais termine 18e, et Pagenaud et Grosjean bouclent la course 21e et 22e, juste derrière Jimmie Johnson. La saison continuera pour l’avant-dernière course la semaine prochaine sur le mythique circuit de Laguna Seca.