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Sato remporte son second Indy 500 en carrière devant Dixon

Le Néo-Zélandais creuse l’écart au championnat

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Déjà vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis en 2017, Takuma Sato a remporté l’épreuve pour la deuxième fois de sa carrière. Il devance le leader du championnat, Scott Dixon, et Graham Rahal, équipier de Sato.

Ed Carpenter était le premier pilote à connaître une mésaventure, puisqu’il se fait tasser contre le mur et casse une biellette de direction sur sa roue avant gauche. Les espoirs de victoire du patron-pilote sont déjà envolés.

Il a fallu attendre le sixième tour pour la première neutralisation, à cause d’un frein qui prend feu sur la monoplace de James Davison. L’Australien était contraint d’arrêter sa monoplace qui s’embrasait, sa course se terminant au bout de 15 miles et neutralisant l’épreuve.

Au 13e tour, elle était relancée après que plusieurs pilotes, dont Simon Pagenaud, se sont arrêtés au stand. Scott Dixon a conservé la tête pendant les premiers tours, suivi comme son ombre par Ryan Hunter-Reay.

Au 25e tour, la voiture de sécurité a de nouveau fait son apparition après un crash pour Marcus Ericsson. Le Suédois a perdu le contrôle de sa voiture dans le virage 1, est allé percuter le mur et s’est arrêté dans le virage 2.

Indemne, il est rapidement sorti de sa monoplace et a provoqué une interruption qui a été l’occasion pour tout le peloton de s’arrêter au stand. Les pilotes s’étant arrêtés lors de la neutralisation précédente prenaient l’avantage, et Oliver Askew relançait la meute.

Simon Pagenaud, deuxième derrière le pilote McLaren, prenait l’avantage dès la relance au 32e tour, devant Will Power et Charlie Kimball. Helio Casteroneves et JR Hildebrand devançaient le leader précédent de la course, Dixon.

Fernando Alonso assurait le coup niveau stratégique et ne souhaitait pas se décaler, mais l’Espagnol s’était déjà arrêté deux fois et pointait à la 27e place. Pagenaud, lui, était décalé et s’arrêtait au 46e tour en compagnie d’Askew.

Au 48e tour, Dixon reprenait la tête de la course devant Alexander Rossi et le rookie Rinus VeeKay, premier représentant de Chevrolet. Ryan Hunter-Reay pointait au quatrième rang devant Takuma Sato et le poleman Marco Andretti.

Les 35 tours suivants ont été calmes, avant l’accident de Dalton Kellett, qui a de nouveau interrompu la course. Après une longue neutralisation, la relance a été de courte durée puisque Conor Daly est parti en tête-à-queue dans le dernier virage au moment du drapeau vert.

L’Américain a évité de percuter le mur mais la fumée et le freinage des autres pilotes ont surpris Askew qui a perdu le contrôle de sa monoplace et a lourdement percuté le mur. Après plusieurs tours supplémentaires sous drapeau jaune, l’épreuve était relancée peu après le 100e tour, qui marquait la mi-course.

Dixon relançait le peloton devant Sato qui se faisait tout de suite passer par Rossi. Ce dernier allait ensuite remonter sur Dixon pour une explication qui allait durer de nombreux tours, les deux hommes s’échangeant les première et deuxième positions.

Derrière les deux hommes, Pato O’Ward était solide dans la McLaren et se défendait contre Sato, qui finissait finalement par dépasser. On retrouvait alors un trio d’anciens vainqueur de l’épreuve avec Dixon, Rossi et Sato.

Peu après, Alex Palou s’ajoutait à la liste des abandons après un choc contre le mur dans le virage 1. Malgré le gros impact, l’Espagnol sortait rapidement et sans blessure de sa monoplace.

La plupart des pilotes passaient par les stands, et Rossi et Sato se percutaient légèrement au moment de revenir dans la voie des stands, sans dommages apparents. Plus loin, Alonso était victime d’un problème mécanique et devait changer de volant, perdant de nombreuses secondes au passage, mais il était heureusement relancé avant de prendre un tour de retard.

Rossi était pénalisé pour l’unsafe release et devait retourner en fond de peloton. C’est Felix Rosenqvist qui menait à la relance, offrant l’aspiration à son équipier Dixon qui passait en tête avant même la fin du premier tour.

Les deux hommes devançaient les deux voitures de Rahal Letterman Laningan Racing, Graham Rahal devançant Sato. Derrière, Rossi essayait de remonter très vite et passait un groupe de pilotes en une ligne droite pour remonter à la 17e place.

La mauvaise nouvelle était pour Simon Pagenaud, qui voyait Ryan Hunter-Reay piler et lui casser son aileron. Le Français était obligé de repasser par les stands et ressortait en 26e position.

Dans le même temps, Dixon prenait le large et comptait trois secondes d’avance sur Rahal au moment où Rosenqvist s’arrêtait aux stands. Sato était troisième devant la première monoplace motorisée par Chevrolet, celle de Josef Newgarden, et Santino Ferrucci. O’Ward pointait au sixième rang devant Colton Herta, Will Power, Tony Kanaan et Jack Harvey.

Au 145e tour, c’était un coup de théâtre avec le crash d’Alexander Rossi ! L’Américain abandonnait après un contact avec le mur. Comme la plupart des autres pilotes avant lui, c’est un survirage qui l’a envoyé dans le mur.

Dans le même temps, Simon Pagenaud rentrait de nouveau aux stands, avec vraisemblablement d’autres problème sà la suite de son contact avec Hunter-Reay. La course du Français semblait compromise.

C’était de nouveau Dixon qui relançait le peloton au 154e des 200 tours, et il devançait Sage Karam à un tour, et Sato. Rahal et Newgarden suivaient au classement et ce dernier attaquait Rahal pour prendre la troisième place.

Dans ce début de dernier quart de la course, Sato était très rapide et revenait sur Dixon pour se caler dans le sillage du Néo-Zélandais, puis prendre la tête de course ! Celui qui avait été le plus régulier en qualifications semblait être un candidat sérieux à la victoire pour cette fin d’épreuve.

Le poleman Marco Andretti était le premier à lancer la dernière salve d’arrêts, suivi au tour d’après par Sato et Newgarden, qui laissaient Dixon et Rahal en tête. Les deux derniers cités rentraient au tour d’après, et Dixon prenait la tête, tandis que Sato puis Newgarden débordaient Rahal.

Devant, James Hinchcliffe héritait de la tête mais la laissait au tour suivant à Spencer Pigot. La bonne opération de Dixon se comptait en secondes, puisqu’il troquait grâce à cet arrêt un retard de 4 dixièmes de seconde pour une avance de deux secondes. Mais avec les pneus froids, il voyait Sato revenir juste derrière lui.

Sato reprenait ensuite la troisième position à Dixon, derrière Zach Veach et Max Chilton, qui devaient encore s’arrêter. Derrière, Newgarden perdait en performance et voyait Ferrucci lui prendre la sixième place.

Il était difficile de savoir à ce moment de la course si Dixon cachait son jeu derrière Sato, ou si le Japonais avait finalement la meilleure performance pour la fin de course. Le Néo-Zélandais voyait Rahal, l’équiper de Sato, recoller et ramener Ferrucci avec lui.

Le dépassement d’un retardataire permettait à Sato de prendre une seconde d’avance sur Dixon à 20 tours de l’arrivée. Veach et Chilton étaient toujours en tête avec une dizaine de secondes d’avance sur les deux hommes. Dixon revenait tout de même pour se replacer à une demi-seconde de Sato.

La lutte finale s’annonçait passionnante et à 15 tours de l’arrivée, Dixon plaçait une première attaque mais Sato tenait l’intérieur de la trajectoire dans la ligne droite des stands afin de garder l’avantage sur le pilote Chip Ganassi Racing.

A 10 tours du but, Sato avait creusé un écart de huit dixièmes sur Dixon, mais il revenait sur un groupe de trois retardataires qui allaient assurément agiter la fin de course, d’autant que Rahal restait à moins de deux secondes de son équipier, en troisième position.

A cinq tours de l’arrivée, l’écart était de 1"1 en faveur de Sato, mais Spencer Pigot avait un énorme accident et la course était neutralisée. L’Américain avait percuté le mur des stands et détruit les protections à l’entrée de la voie des stands. Pigot était en mesure de sortir de la monoplace détruite.

Le choc était d’une violence extrême et le pilote était allongé au sol après la sortie de sa monoplace. Il se redressait finalement et était évacué sur une civière. La direction de course n’arrêtait pas l’épreuve, offrant la victoire à Sato.

Dixon, deuxième à l’arrivée, faisait l’excellente opération au championnat grâce aux points doublés. Rahal complétait le podium et plaçait une seconde voiture de l’équipe Rahal Letterman Lanigan Racing sur le podium.

Ferrucci a terminé quatrième devant Newgarden et O’Ward. Fernando Alonso était 21e devant Simon Pagenaud, deuxième avant cette course, qui ne faisait pas la bonne opération au championnat.

Le classement de la 104e édition de l’Indy 500

Pos.PiloteÉquipeMoteur
1 T. Sato Rahal Letterman Lanigan Racing Honda
2 S. Dixon Chip Ganassi Racing Honda
3 G. Rahal Rahal Letterman Lanigan Racing Honda
4 S. Ferrucci Dale Coyne with Vasser Sullivan Honda
5 J. Newgarden Team Penske Chevrolet
6 P. O’Ward (R) Arrow McLaren SP Chevrolet
7 J. Hinchcliffe Andretti Autosport Honda
8 C. Herta Andretti Harding Steinbrenner Autosport Honda
9 J. Harvey Meyer Shank Racing Honda
10 R. Hunter-Reay Andretti Autosport Honda
11 H. Castroneves Team Penske Chevrolet
12 F. Rosenqvist Chip Ganassi Racing Honda
13 M. Andretti Andretti Herta Autosport Honda
14 W. Power Team Penske Chevrolet
15 Z. Veach Andretti Autosport Honda
16 JR Hildebrand Dreyer & Reinbold Racing Chevrolet
17 M. Chilton Carlin Chevrolet
18 C. Kimball A.J Foyt Enterprises Chevrolet
19 T. Kanaan A.J Foyt Enterprises Chevrolet
20 R. VeeKay (R) Ed Carpenter Racing Chevrolet
21 F. Alonso Arrow McLaren SP Chevrolet
22 S. Pagenaud Team Penske Chevrolet
23 B. Hanley DragonSpeed USA Chevrolet
24 S. Karam Dreyer & Reinbold Racing Chevrolet
25 S. Pigot RLL with Citrone/Buhl Autosport Chevrolet
26 E. Carpenter Ed Carpenter Racing Chevrolet
27 A. Rossi Andretti Autosport Honda
28 A. Palou (R) Dale Coyne with Team Goh Honda
29 C. Daly Ed Carpenter Racing Chevrolet
30 O. Askew (R) Arrow McLaren SP Chevrolet
31 D. Kellett (R) A.J Foyt Enterprises Chevrolet
32 M. Ericsson Chip Ganassi Racing Honda
33 J. Davison Dale Coyne with Rick Ware Racing Honda

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